Au micro d'Europe 1 ce jeudi 26 avril, Edouard Philippe a expliqué que l'État allait bien reprendre la dette de la SNCF, qui tourne autour de 50 milliards d'euros. Mais fidèle à sa promesse de ne pas augmenter la pression fiscale sur les contribuables, le chef du gouvernement a expliqué que cette reprise se réaliserait « sans accroître la fiscalité ». Le gouvernement va faire des « économies » sur la dépense publique. En toile de fond, il y a Bruxelles et les 3% de dépense publique, que la France s'est engagée à respecter, avec ou sans dette de la SNCF… Il reste ainsi à déterminer « le montant, le rythme et les modalités » de cette reprise qui débutera le 1er janvier 2020.
Mais si le Premier ministre joue la politique de la main tendue avec les syndicats, il reste aussi ferme : « Nous sommes déterminés à faire avancer cette réforme, elle est indispensable ». Une réforme qui vise à ouvrir le train à la concurrence et à mettre fin progressivement au statut de cheminot. Pas question de changer quoi que ce soit donc, au grand dam des organisations syndicales. Elles seront reçues le 7 mai à Matignon pour faire le point sur la réforme, mais il ne devrait pas y avoir de nouvelles concessions de la part de l'exécutif.
C'est pourquoi les syndicats maintiennent la pression. Un rassemblement est ainsi prévu le 3 mai à Paris, qui sera aussi une manière de se compter. Et l'intersyndicale organise une « journée sans train » le 14 mai, durant laquelle elle entend mettre la SNCF complètement à l'arrêt, cheminots comme cadres de l'entreprise. Des actions qui tombent sur des jours de grève déjà prévues.
Mais si le Premier ministre joue la politique de la main tendue avec les syndicats, il reste aussi ferme : « Nous sommes déterminés à faire avancer cette réforme, elle est indispensable ». Une réforme qui vise à ouvrir le train à la concurrence et à mettre fin progressivement au statut de cheminot. Pas question de changer quoi que ce soit donc, au grand dam des organisations syndicales. Elles seront reçues le 7 mai à Matignon pour faire le point sur la réforme, mais il ne devrait pas y avoir de nouvelles concessions de la part de l'exécutif.
C'est pourquoi les syndicats maintiennent la pression. Un rassemblement est ainsi prévu le 3 mai à Paris, qui sera aussi une manière de se compter. Et l'intersyndicale organise une « journée sans train » le 14 mai, durant laquelle elle entend mettre la SNCF complètement à l'arrêt, cheminots comme cadres de l'entreprise. Des actions qui tombent sur des jours de grève déjà prévues.